jeudi 4 juillet 2024

I remember Clifford d'Alain Marc Guillaume, une chronique enthousiaste et éclairante de l'écrivain Dominique Boudou

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« Le phrasé poétique d'Alain Marc Guillaume ne ressemble à aucun autre. Tour à tour tendre et gouailleur avec des accents presque bucoliques où affleure une pointe de nostalgie, il touche à l'oralité. Une oralité populaire marquée par de nombreuses expressions argotiques et l'effacement des pronoms personnels. (...)

Au petit jeu des appariements littéraires, le lecteur pensera aussi bien aux atmosphères de Jim Harrison qu'à celles d'Antoine Blondin, d'une rive à l'autre des tumultes océaniques. »

par Dominique Boudou, mercredi 3 juillet 2024.

Merci à lui !


lundi 20 mai 2024

« Vénus rétrograde », le recueil d'Amélie Hamad a court-circuité le cerveau de l'écrivain Thierry Radière

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« Je croyais que j’étais bourré quand j’ai lu Vénus rétrograde. Tout était si limpide, drôle et léger. Jusqu’à la fin du recueil ma tête a tourné et j’ai eu des hallu'. Ma chatte m’a regardé comme quand elle rentre d’une teuf. On faisait un beau couple tous les deux. Si bien qu’elle a voulu lire le recueil avec moi. Elle voulait être bourrée comme moi, ma chatte teuffeuse. Elle m’a dit avec son air langoureux : La prochaine fois que je vais en rave party je prends le recueil avec moi. C’est vraiment meilleur que l’ecstasy et l’effet dure plus longtemps. Je croyais que j’étais bourré quand j’ai lu les poèmes d’Amélie Hamad. Par moments je rigolais comme une vache. Et puis je riais jaune aussi. Mais là je ne sais pas quel animal rit comme ça pour parler du recueil. De son effet sur ma plus belle cuite. À la fin je dansais je dansais et je crois même que je donnais la main à l’autrice. Mais non c’était encore une hallu. De celle qu’on n’arrive pas à décrire sinon en écrivant un poème. Je croyais que j’étais bourré quand j’ai lu son recueil. J’ai mis la musique à fond. J’ai chanté à tue-tête. J’ai enfin eu le sentiment d’exister grâce à une poétesse qui doute encore de son existence. C’est marrant quand même la différence entre un lecteur lambda et une belle écrivaine. Je croyais que j’étais bourré quand j’ai lu son recueil. Il a fallu que j’attende pour redescendre un peu. Et là je me suis aperçu que je n’étais pas bourré. Je n’avais pas la gueule de bois. Je venais simplement de découvrir une autrice. Je me suis dit que j’allais la suivre désormais parce que la cuite qu’elle m’a fait prendre avec Vénus rétrograde était la plus douce et la plus délicieuse de toutes les cuites de ma vie. Et la meilleure pour ma santé de lecteur. Contrairement aux autres. Merci de m’avoir offert ce pot infini, Chère Amélie. 
»

par Thierry Radière, le 8 mai 2024.

dimanche 21 avril 2024

Publication n°9

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Vénus rétrograde
de Amélie Hamad

>> Lire un extrait

Plaquette en quadrichromie.
Pelliculage mat.
35 pages au format A6 (10,5 x 14,8 cm).

Tirage unique à 150 exemplaires.

Prix : 11 € (8+3 de frais de port en lettre suivie).

Parution : Mai 2024.


Il est possible de réserver votre exemplaire dès à présent.

Pour toute(s) commande(s) et renseignement(s) sur les microéditions :
aerolitheeditions@gmail.com

Publication n°8


alain-marc-guillaume-i-remember-clifford
« I remember Clifford »

de Alain Marc Guillaume

>> Lire un extrait

Plaquette en quadrichromie.
Pelliculage mat.
54 pages au format A6 (10,5 x 14,8 cm).

Tirage unique à 150 exemplaires.

Prix : 11 € (8+3 de frais de port en lettre suivie).

Parution : Mai 2024.


Il est possible de réserver votre exemplaire dès à présent.

Pour toute(s) commande(s) et renseignement(s) sur les microéditions :
aerolitheeditions@gmail.com

dimanche 7 avril 2024

« À résister comme ça », le nouveau recueil de Thierry Roquet


Des poèmes de Thierry Roquet sur le monde du travail

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« On pourrait croire, avec des a priori un peu naïfs, que le monde du travail est le prototype des sujets prosaïques, et que rien ne se prête plus mal à l’univers poétique. Mais, dans ce recueil, Thierry Roquet nous prouve le contraire de la manière la plus éclatante. Et, en effet, le monde du travail se montre à travers ces textes comme un sort inéluctable, une absolue nécessité, où l’on côtoie des gens de toutes sortes (souvent pour le pire mais aussi, quelquefois, pour le meilleur), où la mélancolie se mêle à la dérision, et où l’esprit critique le plus lucide débouche sur une belle et réelle émotion. (...) »

>> La suite de la chronique de Marie-Anne Bruch sur son blog, La Bouche à Oreilles, le 6 juillet 2023.

samedi 6 janvier 2024

Georges Guillain a aimé « Le Petit Nulle Part » de Jérôme Leroy et en parle sur son blog « Les Découvreurs »


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On ne connaît pas ce pays de Jérôme Leroy

« Je ne sais pas toujours comment remercier ceux qui amis ou inconnus ou simplement connaissances m'adressent leur livre quelles que soient les raisons pour lesquelles ils le font. Quand j’en trouve le temps et que bien entendu aussi les choses en valent la peine, je consacre une part de mon énergie à élaborer un compte-rendu attentif et le plus possible personnel que je publie sur ce blog. Mais personne, j'imagine, ne s'étonnera que je ne dispose pas des loisirs nécessaires pour tout lire et surtout rendre compte. Je le voudrais bien pourtant étant pas trop mal placé pour savoir que l'indifférence certes compréhensible à laquelle se heurte trop souvent son travail peut être, pour chacun, source d'amertume et de découragement.

C’est pourquoi j’aimerais que ces petits récépissés poétiques que je publie régulièrement depuis quelques années en présentant rapidement un extrait accompagné d’image, des principaux livres que je reçois, viennent assurer les auteurs qui m’ont adressé leurs ouvrages de leur bonne réception ainsi que de l’estime dans laquelle je les tiens.

J’aimerais ainsi attirer l’attention aujourd’hui sur un tout petit livre, un livret même, de Jérôme Leroy que je garde sur ma table depuis quelques jours. Depuis que son éditeur François-Xavier Farine m'a fait comme on dit l'hommage de me l'adresser. C'est en ami que Jérôme Leroy me l'a fait parvenir. C'est en ami que je l'ai lu. Avec ce plaisir discrètement teinté de douleur que l'on ressent à l'évocation de ces choses très simples de la vie que le temps s'il ne nous a pas empêché de les saisir, ne nous a pas permis de retenir.

Sinon par la mémoire. Sinon dans quelques lignes, quelques vers que dans les livres parfois, nous devrions nous sentir heureux, quand même, de pouvoir toujours partager. »

Georges Guillain, blog Les Découvreurs, samedi 10 juin 2023.