« On pourrait croire, avec des a priori un peu naïfs, que le monde du travail est le prototype des sujets prosaïques, et que rien ne se prête plus mal à l’univers poétique. Mais, dans ce recueil, Thierry Roquet nous prouve le contraire de la manière la plus éclatante. Et, en effet, le monde du travail se montre à travers ces textes comme un sort inéluctable, une absolue nécessité, où l’on côtoie des gens de toutes sortes (souvent pour le pire mais aussi, quelquefois, pour le meilleur), où la mélancolie se mêle à la dérision, et où l’esprit critique le plus lucide débouche sur une belle et réelle émotion. (...) »
aérolithe éditions
dimanche 7 avril 2024
« À résister comme ça », le nouveau recueil de Thierry Roquet
« On pourrait croire, avec des a priori un peu naïfs, que le monde du travail est le prototype des sujets prosaïques, et que rien ne se prête plus mal à l’univers poétique. Mais, dans ce recueil, Thierry Roquet nous prouve le contraire de la manière la plus éclatante. Et, en effet, le monde du travail se montre à travers ces textes comme un sort inéluctable, une absolue nécessité, où l’on côtoie des gens de toutes sortes (souvent pour le pire mais aussi, quelquefois, pour le meilleur), où la mélancolie se mêle à la dérision, et où l’esprit critique le plus lucide débouche sur une belle et réelle émotion. (...) »
samedi 6 janvier 2024
Georges Guillain a aimé « Le Petit Nulle Part » de Jérôme Leroy et en parle sur son blog « Les Découvreurs »
« Je ne sais pas toujours comment remercier ceux qui amis ou inconnus ou simplement connaissances m'adressent leur livre quelles que soient les raisons pour lesquelles ils le font. Quand j’en trouve le temps et que bien entendu aussi les choses en valent la peine, je consacre une part de mon énergie à élaborer un compte-rendu attentif et le plus possible personnel que je publie sur ce blog. Mais personne, j'imagine, ne s'étonnera que je ne dispose pas des loisirs nécessaires pour tout lire et surtout rendre compte. Je le voudrais bien pourtant étant pas trop mal placé pour savoir que l'indifférence certes compréhensible à laquelle se heurte trop souvent son travail peut être, pour chacun, source d'amertume et de découragement.
C’est pourquoi j’aimerais que ces petits récépissés poétiques que je publie régulièrement depuis quelques années en présentant rapidement un extrait accompagné d’image, des principaux livres que je reçois, viennent assurer les auteurs qui m’ont adressé leurs ouvrages de leur bonne réception ainsi que de l’estime dans laquelle je les tiens.
J’aimerais ainsi attirer l’attention aujourd’hui sur un tout petit livre, un livret même, de Jérôme Leroy que je garde sur ma table depuis quelques jours. Depuis que son éditeur François-Xavier Farine m'a fait comme on dit l'hommage de me l'adresser. C'est en ami que Jérôme Leroy me l'a fait parvenir. C'est en ami que je l'ai lu. Avec ce plaisir discrètement teinté de douleur que l'on ressent à l'évocation de ces choses très simples de la vie que le temps s'il ne nous a pas empêché de les saisir, ne nous a pas permis de retenir.
Sinon par la mémoire. Sinon dans quelques lignes, quelques vers que dans les livres parfois, nous devrions nous sentir heureux, quand même, de pouvoir toujours partager. »
Georges Guillain, blog Les Découvreurs, samedi 10 juin 2023.
lundi 27 novembre 2023
samedi 30 septembre 2023
À résister comme ça, de Thierry Roquet
Stéphane Bataillon, poète, critique et journaliste né en 1975 |
Une très juste et sensible chronique de Stéphane Bataillon initialement parue dans le n°197 de La Croix l'Hebdo du 1er septembre 2023 :
vendredi 1 septembre 2023
L'écrivain, Thierry Radière, plébiscite notre travail d'éditeur et les deux dernières publications d'aérolithe
vendredi 21 juillet 2023
Lettre d’un micro-éditeur de poésie à un(e) poète en quête d’éditeur
Pour publier de
nouveaux recueils, un éditeur doit bien vendre les précédents.
En tant que micro-éditeur non subventionné, je ne publie que deux recueils par an, à petit tirage et à prix modique, et cela me va très bien. Je ne suis soumis à aucune contrainte relative ni obligation d’éditer non plus des poètes à tour de bras pour vivre décemment comme les « grantéditeurs » qui doivent :
- faire
tourner leur boutique
- arroser les journalistes spécialisés de Services de Presse
- participer
à la plupart des différents prix de poésie pour tâcher d’en obtenir un
- être omniprésents dans tous les points de vente des librairies du territoire
et les salons du livre pour suffisamment exister, écraser la concurrence, et
surtout payer les salariés de leur maison d'édition.
Pour ma part, je
fonctionne par le biais du bouche à oreille et suis, par nécessité, peu présent
en librairies. Je fonctionne principalement en vente directe, disposant de ce
blog et d’une Page Facebook pour informer les futurs acquéreurs des nouvelles
publications et des quelques manifestations où je serai présent avec les poètes publiés (si
possible) dans l’année.
Avis aux amatrices et aux amateurs !
J’aime aussi organiser des lectures de poésie avec les auteurs dans « les
lieux où se presse la foule » : médiathèques, cafés citoyens, places
publiques, parcs urbains, bases de loisirs…
En ce domaine, je n’ai rien inventé. Paul Éluard le disait déjà : « Il faut faire descendre la poésie dans la rue. » Le grand poète russe, Vladimir Maïakovski, lui-même, lisait, dès 1914, ses textes aux ouvriers dans les cafés populaires ou lors de soirées poétiques. En 1957, Jack Kerouac n’a pas fait autrement en effectuant des lectures au « Village Vanguard », célèbre club de jazz de New York.
Cependant, je ne vis pas de poésie. Éditeur n’est pas non plus mon métier
(même si j’y mets beaucoup de sérieux pour les auteurs que je choisis
d’éditer). Je suis, en effet, bibliothécaire à temps plein dans le Nord de la
France.
Avant d’être
éditeur, j’étais déjà poète (depuis 1991) ainsi que chroniqueur de poésie contemporaine à partir de 2001. Je connais donc très bien le « petit monde »
de la poésie d’hier et d’aujourd’hui. Enfin, je me tiens toujours, si je puis
dire, à l’affût ou à l’écoute de ce qui s’écrit ou surgit ici ou là. Par
différents canaux : réseaux sociaux, revues, amis et amies, très au fait de
ce qui se fait d’emballant en matière de poésie.
Une dernière chose non des moins importantes, à ce jour, je démarche moi-même les autrices et auteurs que je souhaite publier - comme je l'ai d’ailleurs déjà stipulé sur ce blog. Alors, ne m’envoyez plus SVP vos propositions de recueils en cours - sauf si, homme ou femme, je fais appel à vous ou si vous êtes jeune et suffisamment talentueux !
François-Xavier
Farine
alias aérolithe éditeur.
* Le titre de cette tribune est emprunté à un ouvrage de l'ex-éditeur du dé bleu, Louis Dubost, publié aux éditions Ginko en 2006.
vendredi 2 juin 2023
aérolithe éditions au 40e Marché de la Poésie de Paris de juin 2023
Les éditions aérolithe seront présentes les vendredi et samedi 9 et 10 juin prochains sur le stand n°517/521 des éditeurs des Hauts-de-France.
En lectures-dédicaces sur le stand en présence de l'éditeur :
> 16-18h, le vendredi : Thierry ROQUET
> 14-16h, le samedi :
>> Plus de
renseignements sur nos deux dernières publications sur le site officiel du
Marché de la Poésie :
« À résister comme ça » de Thierry Roquet – aérolithe #6
« Le Petit Nulle Part » de Jérôme Leroy – aérolithe #7
Yeah !